Le 29 août 2025, se tenait au Patio de Ploulec’h (22) une conférence sur la loutre et, plus particulièrement, sur la quête photographique de l’animal. En effet, la loutre, qui a colonisé ou recolonisé un certain nombre de rivières en France, est réputée pour être assez insaisissable et imprévisible, donc très difficile à observer et à photographier. Mais cela participe de l’intérêt que portent certains passionnés pour cet animal sauvage.
Samuel Jouon, coordonateur à LTC du bassin versant “Vallée du Léguer”, fait partie de ces passionnés qui passent beaucoup de temps à étudier, photographier et filmer la loutre le long du Léguer. À l’occasion de la Fête du Léguer, il a invité Bastien Masson, photographe animalier, résidant dans le Cantal, à tenir une conférence sur ce sujet en expliquant sa démarche.
Mais avant la conférence, TV-Trégor a saisi un échange d’expériences entre ces deux passionnés. Nous vous le faisons partager avec plaisir via cette vidéo
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Durée 13’23 – Réalisation Jean-Dominique Gauthier avec le concours de Michel Ruvoen – Production TV-Trégor – Octobre 2025
Pour en savoir plus …
Nous vous recommandons fortement d’aller fureter sur les sites respectifs de Bastien et de Samuel qui ont réalisé des séries de photos animalières tout-à-fait remarquables et qui font rêver :
Combien reste-il encore de moulins en activité sur nos rivières et fleuves côtiers du Trégor ? Il fut un temps où ils étaient plus de 300 mais déjà, en 1983, date de la réalisation de ce reportage, il n’en restait plus qu’une quinzaine.
La minoterie Le Marchand à Vieux-Marché
Retour un brin nostalgique sur un de ces anciens moulins, celui des frères Le Marchand, au lieu dit “Le Pont-Neuf” à Vieux-Marché, qui déjà, en 1983, fonctionnait partiellement à l’électricité car le débit du Léguer n’était plus assez fort l’été pour fournir la puissance nécessaire. Laissons nous guider au cœur de ce vénérable moulin qui vit le jour en 1791 mais qui fut reconstruit et modernisé deux fois, en 1930 et en 1954 par la famille Le Marchand. La farine qu’il produisait, à partir de blés nobles, était destinée à fabriquer notre pain et nos pâtisseries …
Le vieux moulin au coeur d’une polémique
Si la production de farine avait cessé depuis 2008, le monument continuait de vivre grâce à l’attachement de l’arrière-petit-fils du meunier, Guillaume Scolan, qui avait hérité du fameux moulin et l’avait récemment transformé en gîte.
Mais, sur ordre de la préfecture, l’ensemble des vannes et de la retenue d’eau ont dû être démolis en 2023 afin de permettre la continuité écologique du fleuve pour le cheminement des poissons. Pour le propriétaire révolté, c’est toute l’âme du moulin qui est ainsi démolie.
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Durée 9’02 – Réalisation par les stagiaires de la FAC du CNET : Annick Lerenard, Jacques Herrou, Michel Mounier, Michel Plusquellec, Patrice Torrano, Roger Raguénès – Production FAC CNET – Octobre 1983 –
On ne peut plus considérer les ressources naturelles ni comme gratuites ni comme illimitées! Le constat est implacable, il n’est plus tenable d’apprécier notre progrès économique qu’au travers de la seule mesure du PIB qui fait totalement l’impasse sur la valeur des ressources naturelles exploitées. A défaut, c’est la nature qui paie l’addition au prix fort, par sa pollution, sa dégradation et au risque irréversible d’un épuisement dont l’humanité sera la première victime. Au niveau international, en mars 2021, le département statistique des Nations Unies a validé l’adoption d’une comptabilité des services rendus par les écosystèmes.
Dans ce contexte, au niveau local, notre Léguer, seule rivière de Bretagne labellisée rivière sauvage, contribue à une étude nationale avec l’appui de chercheurs en écologie et en économie de l’environnement. Cette étude vise l’évaluation financière de 4 services dits écosystémiques: l’eau potable, les activités récréatives, la séquestration du carbone et la production de bois-énergie, ainsi que l’attachement de la population à la rivière.
“Si le Léguer m’était compté” explique cette démarche innovante et permet de découvrir les résultats obtenus. Ils sont considérés comme particulièrement significatifs grâce à l’implication de longue date des acteurs locaux, à l’engagement des élus et à la motivation de la population.
Durée : 12’07 – Réalisation Sylvie OLLIVIER et Marc GEFFROY, prises de vue Yves LE GOAS.
En collaboration avec Annie BRAS DENIS, Présidente du Bassin Versant Vallée du Léguer (BVVL), et Samuel JOUON coordinateur BVVL.
Étude scientifique pilotée par Pascal DA COSTA enseignant chercheur en économie de l’environnement à Centrale Supelec
et Patricia DETRY Ingénieure écologue au CEREMA.
– Production TV-Trégor – Septembre 2021
Il était une fois un barrage sur le Léguer, au lieu-dit Kernansquillec, sur la commune de Plounevez-Moédec. Il n’était pas peu fier du haut de ses 15 mètres, car il avait alimenté en électricité, pendant 43 ans les papeteries Vallée situées non loin, à Belle-Isle-en-Terre. Prouesse technique pour l’époque, car ce mur de béton de 110 m de large était l’un des premiers barrages à voûtes multiples en France.
Devenu inutile et vétuste, il fut désaffecté dans les années 1990. Son aura avait largement pâli car il s’envasait à grande vitesse en eutrophisant le bassin de rétention. Certes, on procédait régulièrement à sa vidange, mais les sédiments ainsi relâchés dans la rivière empoisonnaient faune et flore, créant en aval un paysage de désolation. Sans compter que saumons et anguilles, malgré la présence d’une passe à poissons, se heurtaient à l’édifice en tentant d’aller frayer en amont du fleuve comme le dictait leur instinct. Circonstance aggravante, le bel ouvrage se révélait incapable de réguler les plus fortes crues du léguer comme celle de 1995. L’année suivante, en 1996 la décision fut donc prise, au plus haut niveau de l’état, mais avec le concours des élus locaux et des organismes concernés, de démolir le barrage et de rendre au Léguer son aspect naturel. Ainsi fut fait, mais avec moult précautions comme vous pourrez le découvrir dans ce document réalisé par Trégor-Vidéo en 1997 pour Eau et Rivière de Bretagne.
Le barrage en quelques chiffres : largeur 110 m, hauteur 15 m, construit en 1922. Capacité 400.000 m3 – Superficie de la retenue : 13 Ha – Zone inondée en amont sur 2 Km – Sédimentation 5 cm/an. Volume des sédiments aspirés avant démolition : 96.000 m3. Coût de l’opération de démantèlement 6.000.000 F (env 1 M€).
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Durée 16’28 – Réalisation Trégor-Vidéo. Production Eau et Rivières de Bretagne – Avril 1997.
Intervenants : Jean-Pierre Porcher – Conseil supérieur de la pêche, André Péron – Eau et Rivières de Bretagne, Dominique Fétrot – Sous-préfet de Lannion, Jean David – Protection et mise en valeur de la Vallée du Léguer, Gilles Huet – Eau et Rivières de Bretagne
Quand on parle de Lannion (Côtes d’Armor) on pense tout de suite au bord de mer en raison de sa proximité avec Perros-Guirec et la magnifique côte de Granit Rose.
Mais à Lannion, il y a aussi un petit fleuve, le Léguer. Il prend sa source plus au sud, sur les hauts plateaux du Trégor puis remonte vers le nord avant de se jeter, après un parcours de 60 kilomètres, dans la manche en baie de Lannion.
En 2017, après 20 ans d’efforts, le Léguer a obtenu le très envié label “rivière sauvage”, qui récompense la qualité exceptionnelle de son eau ainsi que sa grande biodiversité.
C’est ce Léguer, plus nature que jamais, que Philippe Merriaux (réalisateur de films photo) et Christian Le Gac (photographe, membre d’Objectif-Image-Trégor) ont mis à l’honneur à travers ce montage de toute beauté que nous avons le plaisir de vous proposer ici.
Durée 6’14 – film photo documentaire et artistique – Réalisation Philippe Merriaux sur des images de Christian Le Gac – été 2020
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