Thierry et Lucien sont deux voisins, habitant à Louannec. Ils se sont associés pour construire un “traqueur solaire”, un support rotatif métallique pouvant accueillir 4 panneaux solaires photovoltaïques. Il suit notre soleil dans sa course tout au long de la journée de façon à toujours lui faire face. Cela optimise bien sûr le rendement global de l’installation avec un gain de 30% par rapport aux mêmes panneaux fixes.
De l’électricité gratuite
Le courant continu ainsi produit est transformé immédiatement en courant alternatif 230 V, grâce à deux micro onduleurs. Pas de batteries pour stocker l’énergie. celle-ci est directement injectée dans le réseau domestique de chacun des propriétaires et sert en autoconsommation, ce qui permet de diminuer significativement la facture globale du fournisseur.
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Informations sur ce document vidéo
Durée : 5’09 – Réalisation/montage Jean-Dominique Gauthier avec des images vidéo, des photos et des illustrations de Lucien Macé – Images drone de Jean-Dominique Gauthier – Production TV-Trégor – Mai 2025
Pour en savoir plus …
Pour en savoir plus sur cette ingénieuse réalisation, vous pouvez également consulter le blog photo de Lucien.
Qui n’a pas remarqué cette construction étrange à Lannion, allée du Tribunal, cet édifice noir et inquiétant qui jouxte la nouvelle école de musique ? (voir photo ci-dessus). Qui ne s’est pas posé de questions quant à l’usage de ce bâtiment atypique ? Bien entendu, ces interrogations ont été bien vite balayées par les pouvoirs publics locaux qui ont prétendu qu’il s’agissait d’un auditorium implanté là comme une extension naturelle à la nouvelle école de musique. Et ceci a suffi à rassurer la population. Pour calmer toute rumeur, la presse hebdomadaire locale a d’ailleurs publié récemment un article, photo à l’appui, relatant l’usage fait de ce prétendu auditorium pour des orchestres d’enfants. Tout ceci, bien sûr, n’est que de l’intox, destinée à mieux cacher la vérité. Et quelle est-elle cette vérité vraie ? Nous allons vous la dévoiler ici, n’obéissant qu’à notre devoir d’information.
Tout d’abord, quelque chose aurait dû vous mettre la puce à l’oreille : la forme étrange mais néanmoins familière, en cône tronqué, du bâtiment : ça ne vous rappelle rien ? Ensuite, étrange coïncidence, il y a eu dernièrement la relance, par notre gouvernement, de la construction de nouveaux réacteurs nucléaires. Vous commencez à comprendre, n’est-ce pas, de quoi il s’agit. Mais vous ne savez pas tout …
Nos politiques locaux, toujours désireux de voir Lannion être à la pointe des nouvelles technologies, auraient accepté sans sourciller que soit implanté dans la ville un tout nouveau prototype expérimental de réacteur nucléaire. Il n’était pas question, en effet, que celui-ci soit construit à la campagne ou sur la côte, là où il y a toujours tant d’oppositions aux projets innovants. C’était trop risqué ! Il ne restait donc plus qu’à le placer en plein cœur de la ville, mais incognito, afin de ne pas faire de vagues. C’est donc cet emplacement anodin, contigu à l’école de musique, qui a été choisi. Autre avantage du site : la présence du Léguer à quelques mètres permettant de refroidir le cœur du réacteur.
Ce réacteur serait donc un modèle expérimental, le RNET (Réacteur Nucléaire Expérimental du Trégor), basé sur une nouvelle technologie inventée par la branche bretonne du CEA; d’où le choix de Lannion pour son implantation. À vrai dire, on ne sait pas grand chose sur cette technologie et l’on n’est pas sûr qu’elle fonctionne. De plus, en confidence, d’après notre source, on n’a aucune idée des risques d’explosion du cœur nucléaire. D’où l’intérêt d’une expérimentation à petite échelle avant de la généraliser. Nous nous sommes laissé dire que le fluide caloporteur du circuit primaire de ce nouveau modèle serait à base d’alcool, un liquide plus énergisant a priori que l’eau du robinet, donc plus efficace, mais à utiliser avec modération. On prétend même, dans les milieux bien informés, que d’importants stocks d’invendus de chouchen serviraient à cet usage. Mais tout cela demande à être vérifié et nous nous en voudrions de publier ici des informations erronées.
Quid de la date de mise en service de cette centrale nucléaire d’un nouveau genre ? Nous n’en savons rien, le secret est bien gardé. Si nous prenons comme référence le planning de l’EPR de Flamanville, nous risquons bien de ne jamais connaître le démarrage du RNET de notre vivant. Mais si, toutefois, vous voyiez un jour sortir du haut de ce cône noir une sorte de fumée blanche, sachez qu’il ne s’agira pas de l’élection d’un nouveau Pape mais, plus prosaïquement, du démarrage du RNET. Positivons cependant : cela permettra au moins de lever les restrictions d’éclairage sur les illuminations de Noël de la ville.
La Fête de la science 2022 s’est tenue aux Ursulines à Lannion du 7 au 9 octobre 2022. Organisée par Lannion-Trégor-Communauté, elle a permis de faire découvrir une nouvelle fois au public trégorrois différents domaines scientifiques et techniques. Cette semaine, TV-Trégor développe la thématique des énergies, un sujet d’une vive actualité.
L’association ArmorScience a présenté plusieurs ateliers.
Le premier sur les différentes énergies utilisées au cours des âges : animale et humaine, hydraulique, éolienne, thermique, nucléaire, solaire.
Le deuxième sur la production de l’électricité et son transport. Il met en évidence l’importance du champ magnétique dans la génération d’électricité avec l’exemple de la dynamo ou de l’alternateur.
Le troisième sur une mini voiture mue par l’électricité générée par une pile à combustible, ce dernier étant du dihydrogène obtenu par électrolyse d’eau distillée. L’oxydation du dihydrogène (H2) par l’oxygène (O2) génère un courant électrique.
Et, par ailleurs, le Fablab de Lannion a présenté ses réalisations dites “basse technologie” avec l’exemple d’un vélo d’appartement servant à recharger ordinateur et téléphone. Allez, mettez-y un peu d’énergie que diable, on pédale ! …
Durée 12’15 – Images et interviews Hervé Sizun – Montage Hervé Sizun et Jean-Dominique Gauthier – Production TV-Trégor – Janvier 2023
L’association Trégor Energ’éthiques, qui a vu le jour en 2019, a pour vocation de favoriser localement les économies d’énergie et la promotion du solaire photovoltaïque, notamment sur les vastes toitures de nombreux établissements privés et publics qui constituent notre environnement urbain. Parallèlement, la SAS citoyenne Kerwatt se charge de la mise en œuvre concrète de ces projets ainsi que de l’exploitation des centrales une fois installées.
Au cœur de l’IUT de Lannion (lieu de technologie par excellence), nous avons rencontré, à ce sujet, Dominique Pavy, président de Trégor Energ’éthiques ainsi que Jean Rouxel, Directeur général de Kerwatt et Michel Monfort, membre du comité de gestion de Kerwatt.
Après nous avoir présenté leurs structures respectives, ils nous ont parlé de ce projet en cours de réalisation consistant à installer une centrale photovoltaïque au Roudour, à Lannion, sur l’un des ateliers des services techniques de la ville.
Top départ pour le solaire citoyen en Trégor, car le financement de tels projets se fera à 50 % par des contributions volontaires de gens comme vous et nous.
Durée : 11’34 – Réalisation Jean-Dominique Gauthier avec Antoine Do Nascimento et Corentin Jouan – Remerciements à l’IUT de Lannion pour l’accueil reçu dans ses murs à l’occasion de cette interview – Production TV-Trégor – Avril 2022
Si vous n’avez jamais assisté à l’installation d’une éolienne, ce document va vous passionner. Vous suivrez toutes les étapes du “Meccano géant” que constitue le montage in situ d’une éolienne. L’action se situe à Plougras (22 – Côtes d’Armor) en 2003. Plougras, une commune d’un peu plus de 400 habitants qui a osé l’aventure du “vent électrique” et qui a réussi son pari grâce à une gestion patiente et méticuleuse du dossier. Car une éolienne, ce n’est pas seulement un bel objet technologique, c’est aussi un sujet hautement politique si l’on en juge par les polémiques et oppositions de tous bords qui surgissent dès qu’un projet de ce genre pointe le bout de ses pales. Il a donc fallu convaincre les agriculteurs et les riverains, les rassurer, les informer sur les enjeux positifs (dont l’alimentation en électricité de 7.600 foyers, hors chauffage). Une association de protection de l’environnement a également été mise à contribution pour conseiller sur la remise en état du site. C’est ce que nous explique ici, non sans une pointe d’émotion, le maire de Plougras de l’époque, François Morellec.
Le puzzle industriel s’est mis en place avec, principalement, Cégélec pour le génie civil et Jeumont pour l’éolienne elle-même, sous la conduite de la société CADEV. Ainsi, en juillet 2003, on a mis en service ce parc éolien constitué de machines modèle J48 (48 mètres d’envergure pour les pales – Puissance unitaire 750 Kw) dont la nacelle culmine à 50 m au dessus d’une crête, au lieu-dit de Goariva, qui se situe elle-même à 314 m d’altitude, bien exposée à tous les vents.
Ce document mériterait une suite pour savoir, avec le recul des années, comment les habitants de Plougras considèrent leurs éoliennes. A suivre donc …
Durée 20’58 – Réalisation Loïc Chapron avec Alan Lestimé – Coproduction Trégor-Vidéo et Mairie de Plougras – Année 2003
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